Le pochoir, ainsi créé d’après le motif, est maintenu face soie parallèle au support.
photo de la zone hors contact
On dépose l’encre côté cadre.
photo dépôt d’encre
C’est un mouvement d’avant en arrière, via un racle (sorte de règle en caoutchouc), qui va « étaler » l’encre dans le pochoir. L’encre va alors naturellement migrer à travers la maille restée libre (donc la zone-motif), pour aller imprégner en une fine couche la surface du matériau choisi. Le motif est enfin reproduit, avec une parfaite exactitude et un rendu lisse.
photos/vidéo passage de racle et exemple de résultat d’impression/vue sur jeannette
Tout cela est une mise en oeuvre conséquente, qui rend la pièce unique très coûteuse. Mais le pochoir reste à disposition, on peut donc répéter l’impression à l’infini, en changeant de couleur, de nature d’encre, de support. C’est là que le coût de revient à l’unité devient intéressant.
Le carrousel de sérigraphie aide grandement aux tirages en série. Il porte à la fois les plateaux (sur lesquelles on pose le support à imprimer), et les pochoirs. Les porte-pochoir, ou pinces, sont articulés, ce qui permet d’amener le pochoir à fleur du support, pour un grand confort de travail. D’autre part le carrousel facilite l’impression en plusieurs couleurs.
photo carrousel

Si un motif contient plusieurs couleurs, on les sépare avec un logiciel, et chacune de ces couleurs donnera un typon. On va donc être obligé de dédier un pochoir à chacune de ces couleurs, puis de caler parfaitement les pochoirs sur le carrousel de façon à obtenir un réassemblage exact de ce puzzle, et retrouver le motif complet sur le support imprimé.
photos/vidéo passages successifs de couleurs sur un vêtement, vue résultat d’impression